Un p'tit creux... [Sadist Pleasure]

Il était là, pas loin. Je le sentait. Cette délicieuse odeur. Si apétissante. J'en avais l'eau à la bouche. Un lapin. Une proie. Ma proie.
Je me tapis dans la neige. Mes yeux parcoururent le sol, à la recherche d'une quelconque trace, que j'aperçus bientôt. Les traces de ce lapin inconsciant. Elles disparaissaient derrière une bute de neige, un peu plus loin. Je levais le museau en l'air, et sentit avec soulagement que le vent était contre moi, et n'avait donc aucune chance de porter mon odeur à ma proie. Rassénéré, je pris mon temps pour contourner la bute. J'humais le sol. L'odeur du lapin était plus forte et plus récente que jamais. Un frisson hérissa mes poils, et porté par ma faim, je n'attendis plus : je surgis de derrière la bute de neige, et aperçu à une dizaine de mètre de moi le lapin. J'avais estimé qu'il aurait été plus proche, mais cela importait peu, car c'était comme s'il était déjà entre mes pattes. Devant moi, le paysage enneigé s'étendait, plat, avec aucun refuge pour le lapin. Je m'élançait déjà, courant à toute allure vers cette poie qui tentait de me fuir. La poudreuse qui recouvrait le sol m'aidait encore plus, car elle s'enfonçait dedans, alors que moi, léger, je ne faisait que l'effleurer. Je poussais sur mes pattes puissantes, avec cette impression fabuleuse de voler à chaque foulée. Je l'eu bientôt rattrapé, et je fondis sur le lapin en un bond. Mes crocs se chargèrent de trancher sa jugulaire, mettant le petit animal à mort. Je n'attendis pas plus longtemps : la faim me tenaillait, et obéissant à cette impatience, je dévorais le petit animal sur place.
Une fois mon festin terminé, j'abandonnais la dépouille aux charognards qui, je le savais, n'attendaient que ça. J'allais m'allonger sous un arbre, histoire de faire une petite sieste. Laissant mes pensées vagabonder, je somnolait, sans vraiment dormir. Je pensais à tout un tas de choses, mais ce qui occupait en premier mes pensées, c'était cette tempête de neige qui avait condamné la plupart des Outlaws à se réfugier dans les autres territoires. Cette maudite tempête de neige... Quand pourra-t-on retrouver ce territoire, notre territoire ?

Une louve blanche avançait dans la neige fraiche, elle-même avait du mal a distinguait c’est pattes dans cette poudreuse blanche. On pouvait distinguer facilement c’est yeux bleu a quelque mètre de la, la neige elle la détester cette chose immonde qui lui colle le poil. Sadist Pleasure n’aimer pas ce promener ici, c’est terre pouvait être fréquenté part n’importe quel loups, et vu sont caractère il risquait de ce finit en bagarre si un Hellchild la rencontrer. Elle avait espérait que cette guerre réduirait la meute des hell’ au néant mais non il était encore la prêt à tuer tout ce qui bouge. La louve avait de la neige jusqu'à la moitie des pattes cette sensation était particulièrement désagréable. Pleasure avait du mal a marchait dans la poudreuse, elle ce mit à courir pour essayer de retrouver ce sentiment de liberté. Mais peine eu tel commençait sa course quelle ce prit les pattes dans un lapin mort. Assise dans la neige, le corp de l’animal devant elle, elle essayer de se demander pourquoi elle l’avait pas vue, après avoir vérifié que personne ne l’avait vue elle ce releva lentement. Quand elle aperçut au loin un autre loup coucher sous un arbre en train de dormir ? Par ce froid Sadist n’aurait jamais essayé de rester ici pour faire la sieste. Part instinct elle s’arrêta a quelque mètres de l’autre loup, avant de lui adresser la parole.

« Bonjour »

• Une voix inconnue me sortit de mes pensées. Je levai les yeux et observai la louve blanche, à quelques pas de là. Je ne l'avait pas sentie arriver, je devais quand même faire plus attention quand je m'évadais dans mes pensées ainsi...
Je me relevai, l'observant toujours. Je ne la connaissais pas, et pour ainsi dire ne l'avait jamais vue. Je pris la parole à mon tour, de cette voix rauque qui était la mienne.

- Bonjour.

• J'hésitai avant de me présenter. Mais je n'y pouvait rien, j'avais toujours du mal à parler aux autres. Vestige d'un temps ancien et pourtant si proche dans lequel seul ma propre personne comtpait à mes yeux. Seulement, entre-temps, j'avais changé.

- Je suis Myself.

• Je fixai la louve, attendant une réponse. Son pelage blanc et ses yeux clairs se confondaient avec la neige, et au cas où elle voulait se cacher dans cette neige, elle n'aurait sûrement aucun mal. C'était le contraire de moi, que l'on pouvait voir à des kilomètres à la ronde si je ne faisais pas attention. Cette pensée me mit un peu mal à l'aise. C'est vrai, on pouvait me voir de loin. Et je n'aimait pas le fait de pouvoir être épié d'assez loin pour ne pas le sentir... Finalement, toute cette neige, c'est p'tet pas aussi bien que ça.